vendredi 1 juillet 2011

HackerLeaks : Anonymous lance un WikiLeaks pour hackers


WikiLeaks fait des émules. Un nouveau site, baptisé HackerLeaks, se lance aussi dans la divulgation de données sensibles. Mais contrairement aux clones de WikiLeaks, HackerLeaks se concentre sur les informations obtenues par les hackers… notamment grâce au piratage.
Depuis que WikiLeaks s’est fait connaître du grand public en diffusant de nombreux documents confidentiels, allant des télégrammes diplomatiques des États-Unis en passant par des documents militaires concernant les guerres d’Irak et d’Afghanistan, le site lanceur d’alerte a suscité bien des vocations à travers le monde. On ne compte plus les clones de WikiLeaks qui ont émergé depuis 2009.
Certains de ces services sont entretenus par des rédactions, tandis que d’autres sont animés par des activistes. Citons ainsi, parmi les plus connus, Frenchleaks (Mediapart), Al Jazeera Transparency Unit (Al Jazeera), SafeHouse (Wall Street Journal), RuLeaks, BalkanLeaks, IsraeliLeaks, BrusselLeaks ou encore OpenLeaks, un site ouvert cette année par un ancien collaborateur de Julian Assange.
Tous ces sites web fonctionnent sur le même principe. Un informateur lambda envoie des documents confidentiels au site web, via un espace sécurisé et anonyme. Une fois réceptionné, le document peut être directement publié, en brut et sans aucune analyse, ou faire l’objet d’une enquête et d’un travail journaliste. Ce processus permet notamment de masquer les noms de personnes dont la sécurité pourrait être compromise.
Dans un cas comme dans l’autre, l’activité de ces sites dépend de la participation des lanceurs d’alerte. HackerLeaks, un nouveau venu, souhaite visiblement se détacher de ce schéma. Plutôt que d’attendre que des informateurs se manifestent, l’équipe derrière HackerLeaks souhaite apparemment provoquer les fuites de documents, en s’appuyant notamment sur des hackers.




Avec ce service, les hackers n’auraient alors plus besoin de publier eux-mêmes leurs exploits, sur Pastebin notamment. Il leur suffirait de passer via la plate-forme HackerLeaks, qui se charge de l’analyse et de la publication des données récupérées. Ces dernières peuvent être des bases de données, des courriers électroniques, des failles de sécurité ou encore des documents spécifiques.
L’émergence de HackerLeaks fait écho au rapprochement, il y a quelques jours, de LulzSec et d’Anonymous. Les deux mouvements semblent disposés à concurrencer WikiLeaks, qui laisse beaucoup d’activistes sur leur faim. En passant de l’ombre à la lumière, WikiLeaks a en effet procédé à quelques modifications dans sa politique de publication, distillant au maximum ses scoops pour garder l’attention médiatique.
Nous voulions fournir notre propre solution, nous faire une place sur le marché de la fuite et peut-être jouer un rôle unique si nous le pouvons” a commenté l’un des initiateurs du projet, cité parForbes. Celui-ci a assuré que le site en lui-même ne fait rien de répréhensible, puisque il ne participe à aucun acte de piratage. En revanche, HackerLeaks va simplement placer les informations obtenues en ligne.

jeudi 30 juin 2011

Les pirates cibles les systèmes de communications Internet d’Al-Qaida


Les pirates informatiques ont invalidés la capacité d’Al-Qaida à communiquer ses messages au monde à travers l’Internet. Les communications en ligne d’Al-Qaida ont été temporairement la cible d’une violente attaque informatique. Elle a été réalisée ces derniers jours par des pirates informatiques inconnus ciblant  les systèmes de communication d’Al-Qaïda sur Internet.
Selon Kohlmann, “Mon sentiment est qu’il leur faudra au moins plusieurs jours pour réparer les dégâts et que leur réseau fonctionne à nouveau”.

Il y a un an, les communications d’Al-Qaïda sur Internet avaient subies une attaque similaire menée par des hackers. Les journaux britanniques ont rapporté plus tôt que le gouvernement du Royaume-Uni a piraté un site d’al-Qaïda et y a inséré une recette pour faire des petits gâteaux à la place de directives sur la façon de construire des bombes. La cible était le magazine du groupe anglais, «Inspire», destiné pour les musulmans en Occident.
Le magazine est le produit d’Al-Qaïda dans la péninsule arabique, basé à Yemen. Il a fallu au groupe terroriste près de deux semaines pour rendre son affichage. Kohlmann a déclaré que le dernier incident “prouve une fois de plus que des pirates informatiques peuvent être parrainés par le gouvernement des pirates.”